La musique est présente de notre enfance à notre dernier souffle, et rares sont les jours où des rythmes ne viennent pas faire vibrer nos tympans. Notre évolution se reflète clairement en elle, car peu importe notre sensibilité à cet art, la musique est partout. Outil de communication, de célébration, de protestation … plus qu’un divertissement, elle est un puissant levier.
Un levier universel et inépuisable que toute notre équipe iDocteur vous conseille d’adopter lors de vos interventions de chirurgie esthétique.
La musique d’un point de vue scientifique : rencontre entre l’art et la science
Grâce aux avancées scientifiques et aux nombreuses personnes qui ont réuni leurs savoirs et mené des études, il est aujourd’hui possible de comprendre les effets de la musique sur le cerveau. Ce parcours du son démarre de l’oreille et s’achève au cerveau.
Notre corps réagit à la musique.
Ce cheminement est observable grâce à l’IRM, qui met en lumière l’impact du son. Ainsi, il a pu être observé et déduit de ces essais que les mécanismes biochimiques du cerveau sont modifiés par la musique. Une production de dopamine peut être activée en conséquence d’une écoute musicale qui nous plaît, d’après les études scientifiques menées par Hervé Platel, chercheur en neuropsychologie à l’Université de Caen.* La dopamine est un neurotransmetteur agissant comme “hormone du bonheur” et dirigeant une fonction essentielle du cerveau : le système de récompense.
Le cerveau n’est pas le seul organe qui réagit face à la musique : il en va de même pour notre cœur. En effet, selon le rythme de la musique que nous écoutons, notre rythme cardiaque peut varier. Il peut ainsi diminuer face à de la musique lente comme la musique classique, ou s’accélérer à l’écoute de musique dynamique comme de la musique techno. De ce fait, écouter de la musique relaxante peut apaiser une personne en baissant sa pression artérielle et ses hormones en lien avec le stress.
Pour les coups de stress comme les grandes angoisses, la musique s’est avérée être très bénéfique. C’est pourquoi de nombreuses personnes l’utilisent afin de soulager certaines situations. Par exemple, une opération chirurgicale peut se révéler comme étant une épreuve angoissante. À l’inverse, si vous avez besoin de retrouver de l’énergie face à un léger manque de fatigue, la musique peut aussi avoir l’effet d’un booster.
La musique comme outil thérapeuthique
L’utilisation des bienfaits de la musique s’accroît, jusqu’à en devenir un outil thérapeutique : la musicothérapie. La musicothérapie désigne le fait d’user d’éléments musicaux pour promouvoir la santé mentale ou physique. La musique est utilisée pour contrôler les émotions ressenties lors d’une écoute, afin de soigner la perception des maux dans la prise en charge de douleurs chroniques notamment.
Cette thérapie doit être au minimum menée par un musicothérapeute diplômé. Cette méthode est présente dans les thérapies d’aide à la communication avec autrui, dans l’acceptation émotionnelle, le développement personnel, etc. Elle s’utilise également en prévision de situations stressantes comme un accouchement, dans les maisons de retraite, ou encore en cours de traitement. La musicothérapie active est davantage utilisée avec les patients atteints de différentes maladies comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Les bienfaits de la musicothérapie
Les bienfaits de la musicothérapie observés dans le traitement de ces maladies sont les suivants :
- Amélioration de la coordination des mouvements et de l’équilibre ;
- Amélioration de la mémoire ;
- Diminution du stress, de l’anxiété et des difficultés du sommeil ;
- Etc.
À chaque réalisation sa playlist. Pour choisir quel genre de musique sélectionner lorsque l’on réalise une tâche, il est recommandé d’analyser si celle-ci requiert ou non le langage. En effet, si vous allez effectuer une activité qui nécessite de parler, la musique à privilégier sera sans paroles et réciproquement.
La musique d’un point de vue philosophique
D’un point de vue philosophique, la musique est analysée pour la place et l’influence qu’elle exerce sur le peuple. C’est le seul art qui est réellement abstrait dans sa totalité et qui est de nature diachronique.
En remontant jusqu’en 428-348 av. JC, l’on découvre que Platon avait chassé les artistes de sa cité idéale, mais pas la musique en raison de sa haute valeur éducative :
“Si la musique est la partie maîtresse de l’éducation, n’est-ce pas, Glaucon, c’est parce que le rythme et l’harmonie sont particulièrement propres à pénétrer dans l’âme et à la toucher fortement […] ? En les recueillant joyeusement dans son âme pour en faire sa nourriture et devenir un honnête homme, on repousse justement les vices, on les hait dès l’enfance, avant de pouvoir s’en rendre compte par la raison. Et quand la raison vient, on l’embrasse et on la reconnaît comme une parente avec d’autant plus de tendresse qu’on a été nourri dans la musique.” (Platon, République, III, 401 c-402 a).
Dans sa pensée générale, Platon souhaitait exprimer l’importance de la musique dans l’éducation et sa force de préparation à l’apprentissage philosophique.
Quant à son disciple Aristote, il a fait de la musique l’occupation privilégiée des « hommes libres”. Il est l’auteur de la célèbre formule : “la musique adoucit les mœurs”.
La musique d’un point de vue médical et pourquoi vous devez l’utiliser au bloc
L’utilisation de la musique dans la salle opératoire aura un effet apaisant sur vos patients et un effet de concentration chez vous. Elle s’avèrera utile pour vous et votre patient, principalement afin de le détendre avant son opération.
Mon casque et mes oreilles en harmonie depuis le commencement de cet article, il est temps de mettre fin à ma playlist “Focus”, et de vous léguer notre playlist iDocteur disponible sur Spotify.
Faites-en bon usage !
*Les échos, Musique au travail et concentration : l’accord parfait ? Le 08/04/2019 à 16 :00
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